UNDERCOVER : Come Softly (To Me)

1959

Les groupes de sages adolescents américains des années 50 sont un de mes péchés mignons. Au fil du temps je me suis construite une parfaite image technicolor de soirées au diner à siroter des milk-shakes à côté d’un juke-box. American Graffiti, Grease et Pleasantville sont bien rangés dans ma collection de DVD que je prends plaisir à regarder pour la 50ème fois. Peu m’importe que ce fantasme ait été monté (ou non) de toutes pièces par des majors et Hollywood, laissez moi rêver à des rencards dans une décapotable au drive-in si ça me chante.

Les trois lycéens Gretchen, Barbara et Gary se rencontrent au lycée et c’est en sortant des cours que Gary s’est mis à fredonner le « Dum dum, domby doo wha…  » qui collait justement à la suite d’accords sur laquelle Gretchen travaillait. Dans l’enregistrement, les seules percussions audibles sont les clés de voiture que Gary tenait dans sa main et leur premier live s’est tenu à un bal après un match de football du lycée, autant dire que ces anecdotes nourrissent mon imagination.
D’abord intitulée Come Softly (qui peut se traduire par « jouis doucement » pour les non anglophones) , la chanson a été renommée Come Softly To Me sur décision du label afin de ne pas choquer le public (les parents). Mais ne nous y trompons pas, les paroles transpirent d’hormones adolescentes en ébullition, sages mes fesses ouais !

I’ve waited, waited so long
For your kisses and your love
Please come, come to me
From up, from up above
I need, need you so much
Wanna feel your warm touch

2020

En 2020, l’artiste Glüme remet l’église au milieu du village en redonnant tout son côté érotique à la chanson. Le style babydoll trash de la chanteuse était parfait pour ça.

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